La crise d’ angoisse frappe souvent sans pré venir : cœur qui s’emballe , souffle coup é , peur de mourir … Si ces symptômes mes sont terrifiants, certaines ré actions instinctives les aggravent sans le vouloir. Pire, elles peuvent installer un cercle vicieux. Découvrez dans cet article 7 ré flexes courants — mais n é fastes — qui font la plupart des gens lors d’ une attaque de panique, et surtout comment les remplacer par des stratégies apaisantes , valables par les thérapies modernes.
1. Retenir sa respiration (au lieu de la ralentir)
L’hyperventilation déclenche souvent une sensation d’étouffement. Erreur classique ? Bloquer son souffle pour « reprendre le contrôle ». Résultat : le taux de CO2 chute davantage, ce qui aggrave les vertiges et les fourmillements.
Solution :
- La m é thode 4-7-8 (inspirer 4 secondes, bloquer 7 secondes, expirer 8 secondes) rétablit l’équilibre gazeux.
- Un sac en papier (technique controversée, mais utile en urgence) pour réinspirer du CO2.
Source : Étude Harvard Medical School (2022) sur la régulation respiratoire.
2. Chercher désespérément une distraction
Faites défiler frénétiquement sur son téléphone ou allumez la TV pour « penser à autre chose » maintenir le cerveau en alerte. L’ évitement é motionnel renforce l’anxi é t é .
Alternative :
- La technique « 5-4-3-2-1 » (nommer 5 objets visibles, 4 fils, etc.) ancre dans le présent sans fuite.
- Un exercice de focalisation sensorielle (toucher un objet froid, sentir une huile essentielle de lavande).
3. Se dire « ça va passer » sans agir
Minimiser la crise (« C’est rien, ignorer ») revient à laisser une plaie s’infecter. L’anxi é t é non trait é e devient chronique .
Que faire ?
- Tenir un journal post-crise pour déclencher des identifiants (café ? manque de sommeil ?).
- Un rituel post-attaque (boire une tisane, appeler un ami) pour « réinitialiser » le système nerveux.
4. Rester immobile par peur de s’évanouir
La paralysie augmente la sensation d’impuissance. Le mouvement libéré des endorphines anti-stress .
Conseils :
- Marcher lentement en comptant ses pas.
- Des étirements doux (bras vers le ciel, rotations des épaules).
5. Googler ses symptômes pendant la crise
« Palpitations = crise cardiaque ? » Les recherches catastrophistes activent l’amygdale (siège de la peur dans le cerveau).
À la place :
- Préparer une fiche rassurante à l’avance (« Mes symptômes sont liés à l’adrénaline, pas à un danger réel »).
- Une application type Dare (exercices audio spécialisés pour les crises).
6. Exiger de son corps un retour instantané au calme
« Pourquoi je n’arrive pas à me plus calme ?! » Cette pression prolonge l’ état d’alerte .
Approche efficace :
- Accepter que la crise ait un d é but, un pic et une fin (comme une vague).
- Visualiser l’adrénaline comme une substance qui se dissout peu à peu .
7. Négliger son hygiène de vie sur le long terme
Un sommeil irrégulier, des repas sautés ou l’excès de stimulants (café, écrans) créent un terrain propice aux chutes .
Prévention :
- Réduisez la caféine ( même le thé vert contient des stimulants anxiolytiques) .
- La thé rapie par le froid (douche fraîche le matin) pour renforcer la résistance au stress.
Lire aussi : Ne dites jamais ces 10 choses à un bipolaire
Conclusion : mieux vaut prévenir que subir
Ces 7 pièges révèlent un fait clé : l’angoisse prospère sur les ré actions contre-intuitives . En adoptant des stratégies ciblées — respiration, ancrage, hygiène de vie — vous réduisez l’ intensité et la fréquence des crises .
« Une crise est un orage nerveux : on ne l’ arrête pas , mais on peut apprendre à danser sous la pluie. »
À vous : Quel est votre « truc » pour traverser une montée d’angoisse ? Partagez et commentez !